Le soleil était bien haut dans le ciel clair parsemé de quelques petits nuages. Provoquant une vague importante de chaleur que Pentacle n'appréciait que très peu, habitué à l'humidité de son marais et de son épaisse forêt et plongeant le lieu dans l'obscurité quasi permanente.
Fort heureusement son chapeau le protégeait des coups de soleil, peut-être devrait-il le retirer pour bronzer un peu ? Cela pourrait éviter à l'avenir d'être confondu avec un cadavre lorsqu'il s'assoupit au bord d'une route.
Son excursion dans le monde régit par les dragons le conduisait dans une ville répondant au nom de May. S'ennuyant profondément ces derniers siècles j'étais à la recherche d'un moyen de divertissement. Les panneaux publicitaires ventant différents produits plus inutiles les uns que les autres n'aidait pas à faire un choix.
Ce monde était envahi par de la publicité, les gens semblaient tous pressé. Où diable pourrais-je trouver un peu de simplicité ?
Après une bonne heure de marche à travers cette ville, un panneau indiqua une rue marchande, enfin quelque chose d'intéressant. Sur place il y avait une succession de boutique des deux côtés, une foule se déplaçait d'un magasin à l'autre ou était assis sur des terrasses extérieurs.
Peut-être que je trouverais une boutique pour le thé ? Un bon moyen de refaire ses réserves et pourquoi pas de profiter d'une nouvelle herbe importer depuis l'autre bout du monde.
Marchant pour trouver ma boutique une vitrine ma tapa dans l'oeil. Animalerie ? Après tout cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu d'animal de compagnie. Pour ainsi dire je n'ai jamais de vrai compagnon mais il faut bien une première fois.
J'entrepris donc d'aller visiter le magasin, avec espoir d'y trouver quelque chose d'intéressant, après avoir refermé la porte derrière moi je retirais mon chapeau de ma tête pour le tenir à la main. D'un rapide coup d'oeil je voyais une femme assise derrière son comptoir mangeant son repas, cela me donne une petite faim que je compte bien combler rapidement après mes emplettes.
Un corbeau était à côté, picorant la croute à pizza. Plutôt étrange cet animal ne se dresse pas vraiment en général, mais à le regarder je l'imaginais déjà sur mon épaule comme un perroquet. Il irait bien dessus et en parfaite harmonie avec mon style verstimentaire.
Je m'approchais de cette femme puis esquissant un large sourire je la salue d'un petit :
- "Bonjour, ce corbeau est-il à vendre?"